3 imprévus qui m’ont laissé mes meilleurs souvenirs (même si, sur le coup… ce n’était pas gagné)

On vous vend toujours le voyage comme une suite de cartes postales parfaites. La vérité ? Les meilleurs souvenirs ne sont jamais ceux qu’on avait prévus. Ce sont les galères, les ratés, les surprises inattendues qui deviennent les anecdotes qu’on raconte encore des années plus tard.

Je vous partage trois imprévus que j’ai vécus en famille et qui malgré eux font partie de mes plus belles histoires de voyage.

Vous connaissez ce moment où l’on a tellement faim qu’on entre dans le premier restaurant venu sans réfléchir ? Voilà. À Phuket, avec ma mère et ma sœur, nous avons commandé des Pad Thaï qui avaient autant de goût qu’un torchon mouillé. Pas immangeable, mais franchement sans intérêt.

Nous avons passé tout le dîner à nous charrier et à nous demander comment on avait pu se faire avoir aussi bêtement. Depuis, c’est devenu notre running gag en voyage.

Cela prouve simplement que même quand un plan foire, il peut devenir un souvenir qu’on adore raconter. Il ne faut pas en faire un drame, c’est ça aussi l’aventure.

J’étais déjà venue à Palerme il y a quelques années. J’avais adoré Mondello et sa plage turquoise, et grimpé jusqu’à l’église de Sainte Rosalia avec cette vue incroyable sur la baie. Un excellent souvenir.

En 2025, je me suis dit : « Cette fois, je vais explorer la ville par moi-même, et même prendre le petit train touristique d’une heure pour voir un maximum de choses tranquillement. »

Erreur monumentale. Les rues étaient sales, des poubelles éventrées partout, une odeur étouffante avec la chaleur… Je n’ai pas tenu 30 minutes dans ce train. Je suis descendue au premier arrêt tellement c’était déprimant.

Comme quoi, même les endroits que l’on a aimés peuvent changer, et cela fait aussi partie du voyage. Il faut savoir lâcher prise et garder cela comme une anecdote à raconter.

Le plan initial : prendre le train de nuit mythique de Bangkok à Chiang Mai, avec ses couchettes et ses paysages de jungle au petit matin.

La réalité : des pluies torrentielles, des rails inondés, et un train annulé à la dernière minute. Pas le choix, nous avons sauté dans un bus bringuebalant, clim à fond, sièges grinçants, et départ sous des trombes d’eau.

Et pourtant… cette nuit-là, nous avons traversé la Thaïlande sous la mousson, regardé les éclairs illuminer la jungle, et partagé des biscuits et des anecdotes avec des locaux dans le bus.

Une vraie leçon : parfois, les imprévus rendent les souvenirs plus vivants. Il faut juste accepter que le voyage ne soit jamais un long fleuve tranquille.